20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 00:00
L'Europe attend avec impatience le lancement de COROT

Le satellite COROT, dont le lancement est prévu le 27 décembre, est chargé d'une mission d'astronomie inédite dont l'objectif est double : détecter des exoplanètes dans d'autres systèmes solaires et étudier les mystères que recèle le cour des étoiles. Cette mission conduite sous l'égide du Centre national d'études spatiales (CNES) est menée en coopération internationale avec la participation de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de divers pays en majorité européens.

Tandis que le CNES achève les préparatifs du lancement de COROT à Baïkonour (Kazakhstan), l'ESA et les nombreux chercheurs européens associés à la mission attendent impatiemment le décollage puis l'arrivée des premiers résultats scientifiques.

La mission COROT
COROT est l'abréviation de « COnvection, ROtation et Transits planétaires », ce qui correspond aux objectifs scientifiques de la mission. « Convection et rotation » font référence à la capacité du satellite de sonder l'intérieur des étoiles pour étudier les ondes acoustiques qui se propagent à leur surface, une technique dénommée sismologie stellaire ou « astérosismologie ». « Transit planétaire » évoque la technique utilisée pour détecter la présence d'une planète en orbite autour d'une étoile grâce à la diminution de luminosité qu'elle 
provoque en passant devant l'étoile. Pour remplir ses deux objectifs scientifiques, COROT observera plus de 120 000 étoiles à l'aide de son télescope de 30 cm de diamètre. 
COROT va révolutionner la recherche de planètes autour d'autres étoiles que notre Soleil. Au cours des 10 années qui ont suivi la découverte en 1995 de la première exoplanète, 51 Pegasi b, 200 autres planètes ont été détectées par des observatoires terrestres. Le satellite COROT devrait en découvrir bien d'autres pendant sa mission de deux ans et demi et repousser les limites de nos connaissances en nous permettant de découvrir des planètes de plus en plus petites.
La plupart des planètes qui seront détectées par COROT seront probablement des mondes gazeux, de type « Jupiter chaud ». Mais on s'attend également à la découverte de planètes telluriques, sans savoir dans quelle proportion, dont certaines pourraient être à peine plus grandes que la Terre (voire plus petites), constituant ainsi une nouvelle catégorie de planètes.
Lorsqu'il braquera ses instruments sur une étoile, COROT pourra également observer des « séismes stellaires », ces ondes acoustiques provenant des profondeurs de l'étoile qui se propagent à la surface de celle-ci, modifiant sa luminosité. La nature de ces vibrations permettra aux astronomes de déduire avec précision la masse, l'âge et la composition chimique des étoiles.
COROT, une mission à dimension européenne
La mission COROT a été à l'origine proposée par le CNES en 1996, qui s'est mis à la recherche d'éventuels partenaires européens en 1999. En 2000, le CNES a donné le feu vert à la construction du satellite et il dirige aujourd'hui la mission. Ses partenaires internationaux sont l'ESA, l'Autriche, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne et le Brésil.

Le CNES assume la responsabilité de l'ensemble du système et du contrat de lancement, conclu avec la société franco-russe Starsem, qui fournit les services d'un lanceur Soyouz.

Les contributions des partenaires internationaux vont de la fourniture de matériels à la mise à disposition de stations sol en passant par l'observation complémentaire au sol des cibles qui seront étudiées par COROT, ou encore l'analyse à venir des données scientifiques.
L'ESA joue un rôle capital dans cette mission. L'Agence spatiale européenne a fourni l'optique du télescope, installée au cour du satellite, et a réalisé des essais de la charge utile. Le déflecteur du télescope a été développé par une équipe de l'ESTEC, le centre technique de l'ESA. L'Agence a également fourni les unités de traitement des données embarquées. Dans le cadre de ce projet axé sur la coopération, des chercheurs de divers pays européens (Danemark, Suisse, Royaume-Uni et Portugal) ont été sélectionnés comme chercheurs associés à l'issue d'une procédure ouverte de mise en concurrence. Grâce à la participation de l'ESA, les chercheurs des États membres auront en outre accès aux données de COROT.

Pour tout complément d'informations, s'adresser à :

ESA - Bureau Relations avec les médias
Tél. : +33 (0) 1 53 69 7155
Fax : +33 (0) 1 53 69 7690
 
Malcolm Fridlund, responsable scientifique du projet COROT à l'ESA
Courriel : Malcolm.fridlund@esa.int

Fabio Favata, Coordinateur ESA des Missions d'astrophysique et de physique fondamentale
Courriel : fabio.favata@esa.int

Pour toute information complémentaire sur COROT, veuillez consulter :
COROT sur le site de l'ESA : www.esa.int/SPECIALS/COROT
et
COROT sur le site du CNES : http://www.cnes.fr/corot_en/

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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 00:00
Nomination du nouveau Directeur Gestion des ressources de l'ESA

Lors de sa session du 12 décembre au Siège de l'Agence spatiale européenne, à Paris, le Conseil de l'ESA a nommé M. Ludwig Kronthaler, de nationalité allemande, au poste de Directeur Gestion des ressources, pour un mandat de quatre ans.

M. Ludwig Kronthaler a obtenu en 1991 un doctorat en droit à l'Université d'Augsburg.

Il a débuté sa carrière au service de l'administration des impôts du ministère des Finances de Bavière, où il a occupé différents postes. De 1993 à 1997, il a été Regierungsdirektor (représentant la Bavière) à Bonn et à partir de 1995, Directeur administratif de l'Université technique de Munich, responsable notamment des ressources, de l'administration et de l'organisation, des ressources humaines, du contrôle de gestion, de l'approvisionnement, des questions juridiques et de la gestion des installations. Il a occupé ce poste jusqu'en 2005.

Depuis cette date, M. Kronthaler est juge fédéral au Bundesfinanzhof de Munich (tribunal allemand chargé des impôts et des droits de douane).

M. Kronthaler entrera en fonction en avril 2007 et succèdera à M. Hans Kappler, dont le mandat arrive à son terme le 31 mai 2007.


Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

ESA, Service Relations avec les médias
Tél. : +33(0)1.53.69.7155
Fax : +33(0)1.53.69.7690

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 00:00
Les scientifiques responsables de la sonde Mars Express découvrent un sous-sol martien inattendu

Selon Giovanni Picardi (de l'Université de Rome La Sapienza), responsable de recherche pour le radar MARSIS de la sonde Mars Express, les informations fournies par ce radar sont sans précédent car elles révèlent que le sous-sol de la planète est plus ancien et plus accidenté que la surface. Ces résultats, qui proviennent du radar de sondage de pointe embarqué sur l'orbiteur Mars Express de l'ESA, apportent de nouveaux indices importants en ce qui concerne l'histoire géologique encore mystérieuse de Mars. 

Les observations réalisées par MARSIS, premier radar de sondage souterrain utilisé pour l'exploration d'une planète, semblent bien indiquer que d'anciens cratères d'impact se cachent sous les basses et paisibles plaines de l'hémisphère nord de Mars. La technique appliquée utilise les échos renvoyés par des ondes radio ayant pénétré à l'intérieur du sous-sol martien.

MARSIS a trouvé des preuves que ces cratères d'impact enfouis - dont le diamètre varie entre 130 et 470 kilomètres - sont présents sous une grande partie des basses terres septentrionales. Ces découvertes font l'objet d'un article paru dans le numéro du 14 décembre 2006 de la revue Nature
 
Avec MARSIS, « nous avons quasiment une vision de type rayons X », déclare Thomas R. Watters du Centre d'études terrestres et planétaires du Musée national de l'air et de l'espace (Washington) et principal auteur des résultats : « Outre la découverte de bassins d'impact inconnus jusqu'alors, nous avons également la confirmation que certaines subtiles dépressions topographiques presque circulaires dans les basses terres sont liées à des phénomènes d'impact. »

Étudier la manière dont Mars a évolué permet de mieux comprendre les premiers âges de la Terre. Ainsi, sur Terre, il est plus difficile de repérer des traces laissées par les forces qui sont entrées en action il y a plusieurs milliards d'années, car un grand nombre de ces traces ont disparu du fait de l'activité tectonique et de l'érosion. 

Ces nouvelles découvertes permettent aux planétologues de mieux comprendre l'un des mystères les plus difficiles à percer au sujet de l'évolution et de l'histoire géologiques de Mars. Contrairement à la Terre, il existe sur Mars une différence frappante entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud. Ainsi, l'hémisphère sud est presque entièrement recouvert de hauts reliefs accidentés et percés de nombreux cratères, tandis que la plus grande partie de l'hémisphère nord est composée de terrains plus réguliers et moins élevés.

Étant donné que les impacts à l'origine des cratères peuvent se rencontrer sur toute la surface d'une planète, on considère généralement que les zones qui comportent moins de cratères correspondent à des surfaces plus jeunes, où les processus géologiques ont effacé les cicatrices laissées par lesdits impacts. Ainsi, la surface des plaines septentrionales de Mars, recouverte de vastes quantités de lave volcanique et de sédiments, est-elle jeune et lisse. Toutefois, les nouvelles données fournies par MARSIS indiquent que la croûte sous-jacente est extrêmement ancienne.

« Le nombre de cratères d'impact enfouis de plus de 200 kilomètres de diamètre que nous avons trouvé avec MARSIS » explique Jeffrey Plaut, responsable de recherche associé de l'instrument MARSIS au Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) en Californie, « nous indique que la croûte sous-jacente dans les basses terres du nord doit être très ancienne et remonter au début du noachien (qui a duré du début de la naissance de Mars jusqu'à environ 4 milliards d'années) ». Le début du noachien a été une époque marquée par la formation de très nombreux cratères d'impact dans tout le système solaire.

Les résultats semblent indiquer que la croûte des basses terres du nord est aussi ancienne que les hautes terres du sud les plus anciennes, qui remontent également au noachien, et que la dichotomie entre les hémisphères nord et sud est probablement apparue très tôt dans l'histoire de Mars.

« Ces résultats sont particulièrement intéressants et sans précédent », précise Giovanni Picardi, « MARSIS peut contribuer à nous faire mieux comprendre la géologie de Mars en analysant la morphologie de sa surface et de sa subsurface. De plus, l'étude détaillée des données de l'instrument nous fournit de précieuses informations sur la composition des matériaux. »



Note aux rédactions

Ces découvertes font l'objet d'un article paru dans le numéro du 14 décembre 2006 de la revue Nature, sous le titre « MARSIS radar sounder evidence of buried basins in the northern lowlands of Mars » par T.R. Watters (Centre d'études terrestres et planétaires du Musée national de l'air et de l'espace, Washington, États-Unis), C.J. Leuschen (Centre de télédétection des calottes glaciaires, Université du Kansas, États-Unis), J.J. Plaut, A. Safaenili et A.B. Ivanov (Laboratoire de propulsion spatiale, Californie, États-Unis), G. Picardi (Département Infocom, Université de Rome La Sapienza , Italie), S.M. Clifford (Institut lunaire et planétaire, Texas, États-Unis), W.M. Farrell (NASA/GSFC, Maryland, États-Unis), R.J. Phillips (Département des sciences terrestres et planétaires, Université Washington, Missouri, États-Unis), et E.R. Stofan (Proxemy Research, Maryland, États-Unis).
L'instrument MARSIS a été réalisé dans le cadre d'un Mémorandum d'Accord entre l'Agence spatiale italienne (ASI) et la NASA. Son développement a été assuré par Alenia Spazio sous la conduite de l'ASI et sous la supervision scientifique de l'Université de Rome La Sapienza, en association avec le Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) à Pasadena (Californie) et l'Université de l'Iowa. Il s'agit du premier instrument conçu précisément pour scruter le sous-sol martien.
Par ailleurs, l'équipe italo-américaine de MARSIS est étroitement associée au projet de radar SHARAD, fourni par l'ASI pour être installé à bord de l'orbiteur MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) de la NASA, dont le lancement a eu lieu le 12 août 2005. MARSIS et SHARAD sont conçus pour apporter des informations complémentaires sur le sous-sol martien. MARSIS est en effet capable d'explorer la subsurface jusqu'à une profondeur de cinq kilomètres, voire davantage, tandis que SHARAD scrute les couches plus proches de la surface jusqu'à une profondeur de 1 kilomètre.

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :
Thomas R. Watters, Centre d'études terrestres et planétaires du Musée national de l'air et de l'espace, Washington, États-Unis
Email: watterst@si.edu
Giovanni Picardi, responsable de recherche pour le radar MARSIS, Université de Rome La Sapienza, Italie
Email: picar@infocom.uniroma1.it
Jeffrey Plaut, responsable de recherche associé pour le radar MARSIS, NASA/JPL
Email: plaut@jpl.nasa.gov
Agustin Chicarro, responsable scientifique du projet Mars Express à l'ESA
Email: agustin.chicarro@esa.int
Roberto Seu, chercheur associé pour le radar MARSIS et responsable de recherche pour le radar SHARAD, Université de Rome La Sapienza, Italie
Email: roberto.seu@uniroma1.it

Articles sur le sujet :
Liste de liens à partir de : http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEM30WTLWFE_0.html,
et également :
http://www.esa.int/SPECIALS/Results_from_Mars_Express_and_Huygens/SEM7ZTULWFE_0.html


Lien en rapport :
Site MARSIS ( = http://www.marsis.com)

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 00:00
L'astronaute suédois de l'ESA Christer Fuglesang est arrivé en orbite

Christer Fuglesang a décollé la nuit dernière à bord de la navette spatiale Discovery de la NASA, pour une mission qui doit poursuivre l'assemblage de la Station spatiale internationale (ISS) et ramener sur Terre un autre astronaute de l'ESA, Thomas Reiter, qui travaille depuis cinq mois sur cet avant-poste spatial.

Le départ du vol STS-116 a eu lieu dans la nuit du 9 décembre, lorsque Discovery a décollé du Centre spatial Kennedy de la NASA à Cape Canaveral (Floride) à 20h47 heure locale (soit 2h47 heure de Paris le 10 décembre). Il s'agissait du premier lancement de nuit d'une navette spatiale depuis son retour en vol. Discovery a atteint l'orbite terrestre basse après environ 8 minutes de vol propulsé. La navette emporte un équipage de sept astronautes, dont Christer Fuglesang.

Les cinq premières heures de la mission serviront à configurer Discovery pour des activités orbitales, avant la première période de sommeil de l'équipage. Au cours de sa première journée complète dans l'espace, l'équipage procédera à une série d'inspections en vol afin de vérifier que Discovery n'a pas subi de dégâts durant son lancement. Ensuite, l'orbiteur exécutera des manouvres de rendez-vous avec la station spatiale. L'amarrage doit avoir lieu dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 décembre, à 00h17 heure de Paris.
 

Christer Fuglesang sera accueilli sur l'ISS par son collègue allemand de l'ESA Thomas Reiter, qui y travaille en tant qu'ingénieur de bord et fait partie de l'équipage actuel depuis son arrivée (également à bord de Discovery) le 6 juillet dernier.

Depuis la reprise des vols l'année dernière, la mission STS-116 est le quatrième vol de la navette et la deuxième mission d'assemblage de l'ISS. Elle doit livrer un nouveau segment de l'ossature de l'ISS, ainsi que des fournitures, des équipements et des charges utiles scientifiques, comme par exemple des panneaux supplémentaires destinés à protéger le module de service russe Zvezda des micrométéorites et des débris spatiaux. L'équipage procédera également à une reconfiguration majeure de l'alimentation électrique et de la régulation thermique de l'ISS, en effectuant le raccordement des panneaux solaires et des radiateurs qui ont été livrés par la navette Atlantis en septembre dernier.


Le premier Suédois dans l'espace

Physicien suédois spécialisé en physique des particules, Christer Fuglesang a intégré en mai 1992 le Corps des astronautes de l'ESA au Centre des astronautes européens à Cologne (Allemagne). La mission STS-116 est son premier vol dans l'espace.

En 1995, il a été la doublure de Thomas Reiter pour la mission Euromir-95 qui a duré 179 jours. Après s'être entraîné à la fois aux États-Unis et en Russie, Christer Fuglesang a reçu en avril 1998 la qualification de spécialiste mission de la NASA et en octobre 1998 le certificat russe de « Commandant de bord de Soyouz », qui lui permet d'exercer les fonctions de commandant à bord de cette capsule de trois personnes pendant le retour sur Terre.

La mission actuelle, de 12 jours, de Christer Fuglesang a été baptisée « Celsius », en hommage au célèbre astronome et scientifique suédois Anders Celsius. Ce dernier a non seulement été l'inventeur de l'échelle internationale des températures qui porte son nom, mais il a aussi collecté des observations d'aurores boréales et participé à une expédition dans le nord de la Scandinavie, au cours de laquelle il a pris des mesures qui ont contribué à confirmer, comme le pensait Newton, que la Terre est aplatie aux pôles.


Mécanicien, électricien, chauffagiste.

Christer Fuglesang passera une semaine à bord de l'ISS et participera à deux des trois sorties dans l'espace ou activités extra-véhiculaires (EVA) programmées dans le cadre de cette mission d'assemblage de l'ISS.

Mardi 12 décembre, il quittera la station en compagnie de l'astronaute Robert Curbeam de la NASA pour une sortie dans l'espace de 6 heures, afin d'installer un nouveau segment d'ossature qui permettra, au cours de l'été prochain, de transférer les panneaux solaires d'origine depuis le sommet du module Destiny jusqu'à la partie bâbord de l'ossature de l'ISS. Jeudi 14 décembre, Fuglesang et Curbeam effectueront une autre EVA particulièrement complexe de 6 heures afin de raccorder les systèmes d'alimentation électrique et de régulation thermique de la station aux nouveaux panneaux solaires et radiateurs montés sur un segment de poutre qui a été livré en septembre.

« Christer est en train de prendre part à une mission importante pour le développement des capacités de la station », a déclaré Daniel Sacotte, Directeur des Vols habités de l'ESA. « L'assemblage de l'ISS est en bonne voie ; la prochaine phase de reconfiguration et d'accroissement de la puissance électrique constituera une étape critique en vue de préparer l'ISS à l'arrivée, prévue l'année prochaine, des deux principales contributions européennes à cette entreprise internationale : l'ATV, qui servira au ravitaillement de la station, et le laboratoire Columbus ».


. mais aussi chercheur et sportif
 
Outre ces activités « extérieures », Christer Fuglesang exécutera une série d'expériences mises au point par des chercheurs européens afin d'évaluer les effets du rayonnement cosmique sur la physiologie humaine, question qui est particulièrement importante en vue de préparer des missions de longue durée au-delà de l'orbite terrestre.

L'expérience ALTEA, consacrée aux effets de ce rayonnement sur les fonctions cérébrales, étudiera son passage à travers le cerveau de l'astronaute tout en contrôlant l'activité cérébrale de celui-ci. Une autre expérience, Chromosome-2, étudiera les incidences de ce rayonnement sur les gènes humains. Comme Thomas Reiter depuis son arrivée à bord de l'ISS en juillet, Christer Fuglesang sera également équipé de dosimètres européens individuels (EuPCD), qui mesureront la dose cumulée de rayonnement reçu au cours du vol.

De plus, Christer Fuglesang fera plusieurs démonstrations pédagogiques concernant le rayonnement dans l'espace et, en sa qualité d'ancien champion suédois de frisbee, essaiera de battre le record de « durée de vol » d'un frisbee, ce qui, dans des conditions de microgravité, ne sera manifestement pas très compliqué.

Discovery se désamarrera de l'ISS le lundi 18 décembre à 21h 39 heure de Paris, en emportant à son bord à la fois Christer Fuglesang et Thomas Reiter. Avant le retour sur Terre, Christer aura pour tâche de déployer trois nanosatellites américains se trouvant dans le compartiment de charge utile de l'orbiteur.

L'atterrissage sur la piste de Cape Canaveral réservée aux navettes est prévu jeudi 21 décembre dans la soirée à 22h17.


Pour tout complément d'information, veuillez contacter :
ESA - Bureau Relations avec les médias
Téléphone : +33 (0)1 53 69 71 55
Fax : +33 (0)1 53 69 76 90

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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 00:00
Observer la Terre en temps quasi réel

N'avez-vous jamais rêvé de pouvoir suivre en direct depuis l'espace des phénomènes naturels tels que les incendies, les inondations et les éruptions volcaniques, ou même simplement d'observer notre planète ? L'Agence spatiale européenne a créé un site internet, MIRAVI, qui donne accès aux toutes dernières images envoyées par ENVISAT, le plus grand satellite au monde d'observation de la Terre.

MIRAVI (acronyme de MERIS Images RApid VIsualization) suit le parcours d'ENVISAT tout autour de la Terre, génère des images à partir des données brutes collectées par MERIS, l'instrument optique d'ENVISAT, et les met en ligne en moins de deux heures. MIRAVI est gratuit et ne nécessite aucune inscription.

« L'ESA a conçu MIRAVI pour que le grand public puisse recevoir des images quotidiennes de la Terre. Les scientifiques bénéficient bien entendu déjà de ces données, mais nous avons pensé qu'elles pourraient intéresser tout un chacun. Voir les toutes dernières images de notre planète permet d'admirer les splendeurs de la Terre et de mieux connaître l'environnement, » déclare Volker Liebig, Directeur des Programmes d'observation de la Terre à l'ESA.

Pour bénéficier de ce service, il suffit de se connecter sur le site MIRAVI. On peut parcourir les toutes dernières images en cliquant sur les aperçus figurant sur la gauche, ou afficher un lieu bien défini en sélectionnant une zone sur la carte du monde ou en entrant ses coordonnées géographiques. MIRAVI propose également des images archivées depuis mai 2006 consultables par date.

Même si ces images sont fascinantes et donnent vraiment aux utilisateurs la sensation unique d'être à bord du satellite, elles ne sont pas destinées à un usage scientifique. Les spécialistes utilisent pour leur part des produits de MERIS qui exploitent les 15 bandes spectrales de l'instrument et sont générés par des algorithmes complexes. Les images de MIRAVI ne font appel qu'à quelques bandes spectrales, travaillées de façon à correspondre à ce que l'on verrait à l'oil nu.

« La mission ENVISAT est une grande réussite de l'Europe, qui est devenue l'un des principaux fournisseurs d'informations sur la Terre et son environnement, et notamment sur les facteurs du changement climatique. Depuis son lancement en 2002, ENVISAT observe en continu les terres émergées, l'atmosphère, les océans et les calottes glaciaires grâce à ses dix instruments de haute technologie » explique Henri Laur, responsable de la mission ENVISAT à l'ESA.

ENVISAT a été placé en orbite polaire à une altitude de 800 km, qui permet à MERIS d'observer l'intégralité de la planète en trois jours. MERIS mesure le rayonnement solaire réfléchi par la surface de la Terre, ce qui rend la présence du Soleil nécessaire pour qu'il puisse produire une image. Comme le Soleil est bas en hiver dans les zones septentrionales, les images de la Scandinavie, par exemple, ne sont pas disponibles à cette époque, sauf les images d'archives. Cette situation s'inversera à partir de mars, où des images de cette région seront obtenues quotidiennement. En revanche, l'Antarctique sera visible au cours des deux prochains mois.


Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
ESA, Bureau des Relations avec les Médias
Tel : +33(0)1.53.69.7155
Fax : +33(0)1.53.69.7690

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